mercredi 14 septembre 2016

Candidature unique de la gauche, plateforme commune Ça avance !


En quelques jours plusieurs idées ont fait leur chemin. Il y a eu des déclarations, des tribunes dans la presse. C’était palpable dans plusieurs discussions, forums de la fête de l’Humanité. C’était présent aux journées d’été des « frondeurs » socialistes.
La première idée, c’est celle d’une candidature unique pour gagner en 2017. Désormais affirmée par diverses forces, elle butait jusque-là sur la multiplication des candidatures et des formules différentes de les départager. La suspicion d’un soutien, in fine, à Hollande ou Valls était, bien à tort, agitée.
L’aspiration unitaire est forte dans le pays, c’est ce qu’ont finalement compris tous les candidats socialistes critiques qui appellent dorénavant à une primaire citoyenne, ouverte de toute la gauche et des écologistes. C’est le sens de l’appel de la Rochelle. Il s’agit de gagner en 2017 et de gagner sur une autre orientation que celle de Valls et Hollande.
L’objectif est bel et bien un candidat unique de la gauche dès le premier tour pour éviter un deuxième tour LR-FN, et nous permettre de battre la droite et l’extrême droite.
La seconde avancée, c’est la conviction de plus en plus partagée qu’une plateforme commune est nécessaire et possible pour les 5 prochaines années. Il ne s’agit pas d’être d’accord sur tout, de trancher toutes les questions mais de s’accorder sur quelques mesures face aux urgences sociales, économiques, écologiques, démocratiques.
Ce n’est pas l’heure d’un autre « compromis national » avec le Medef, mais celui, enfin de la distribution des immenses richesses du pays pour faire redémarrer le pays.
L’Appel des 100 (http://www.appeldes100.org/…/Appel-des-100-mesures-durgence…) a mis en débat 50 mesures qui peuvent rassembler. Plusieurs d’entre elles méritent d’être approfondies mais elles constituent le socle possible d’une plateforme en vue d’une campagne avec une candidature unique à la Présidentielle et des candidatures partagées aux législatives.
Il s’agit aussi d’une base solide pour répondre à des attentes de la société, aux syndicalistes, au monde associatif et aux intellectuels qui travaillent sur les maux de notre société.
L’heure est désormais à l’engagement pour créer une dynamique majoritaire. 
Avec toutes les forces qui le souhaitent, celles qui rejoindront le mouvement, travaillons ensemble à des initiatives locales et nationales. Il y a un chemin pour gagner.